samedi 28 février 2015

L'Imprévisible - Métin Arditi

L’Imprévisible – Métin Arditi.
Suis-je fan de Métin Arditi ? Je n’irai pas jusque-là. Mais, j’aime son écriture directe, sans fioritures (je vais rarement au bout des livres dans lesquels on passe 38 pages sur la description du papier peint) et surtout j’aime « ses histoires » de l’art ! Vous le savez j’ai déjà lu le Turquetto (2011) et la Confrérie des Moines Volants (2013), avec une préférence pour le Turquetto qui parle de peinture. L’art sacré m’avait un peu moins emballée, mais c'est un goût personnel. Le livre était très intéressant quand même.
C’est à l’Imprévisible, que je me suis attaquée cette fois. Un « vieux » roman, si je peux dire, puisqu’il est sorti en 2006. Encore une fois, on y parle de peinture, avec une enquête surprenante et passionnante au sujet d’un Bronzino. Si la vie de Guido, l’historien, a un intérêt dans le récit, j’ai été moins séduite par l’histoire d’amour entre Guido et Anne-Catherine, qui ne m’a pas bouleversée, je l’avoue. Peut-être étais-je trop impatiente d’en apprendre plus sur le tableau, qui pour moi, est le vrai héros du roman.
Ce livre est un beau moment de lecture, court, mais vraiment chouette même pour ceux qui ne s’intéressent pas à l’art.
Le-petit-plus-qui-n’intéresse-que-moi :
Petite surprise à la toute fin du roman, le héros, Guido, rencontre les dirigeants des plus grands musées du monde et les critiques d’art les plus célèbres. Parmi eux, il cite, Philippe Dagen du journal le Monde, qui a été mon prof (d'art contemporain) à la Sorbonne ! Trop fière !
 

lundi 23 février 2015

La tante à Jules

Y’en a marre de la tante à Jules :
Il y’a faute de français et faute de français (sans parler des fautes d’orthographe, qui sont un autre – vaste - débat). C’est vrai, que des fois, on esquinte un peu la langue, mais c’est aussi ce qui la rend vivante et qui la fait évoluer. Ce n’est pas forcément mal.
Certains, moi la première, prennent, volontairement, des libertés avec le français. Des raccourcis souvent. C’est mon parti-pris pour rendre mes histoires un peu plus fun.
Et, il y’en a d’autres, qui font de ces fautes de français une nouvelle vérité.
« Quoiiiiiiiiii ?! C’est pas comme ça qu’on dit ?! T’es sûre ?»
Oui, j’en suis sûre, on ne dit pas « la tante à Jules ».
Alors je sais, y’a eu la « bande à Bonnot » (qui n’était déjà pas une référence grammaticale et encore moins humaine : c’étaient des braqueurs de banques !)
Y’a eu la « mère à Titi », la chanson de Renaud et maintenant y’a même la « bande à Renaud ». Mais Renaud, lui, il a le droit : c’est un poète (urbain, certes, mais poète quand même), ce qui n’est pas le cas de tout le monde…
Donc, on ne dit pas la tante à Jules ! C’est un fait. Mais, dans le sud, où je vis, c’est devenu une vérité telle, que personne n’envisage que cela puisse être faux. Pire, c’est toi qui passe pour un inculte quand tu parles correctement.
Alors je le crie HAUT et FORT, ici : ON NE DIT PAS LA TANTE A JULES !!!
Y’en a marre, ça escagasse mes oreilles !
 
Andréa, bilingue français / français-du-sud
 
 

samedi 21 février 2015

La Confrérie des Moines Volants - Métin Arditi

La Confrérie des Moines Volants
Métin Arditi
 

J’ai abordé ce roman en confiance. Dans les mains de Métin Arditi je me sens en terrain connu. De lui, j’avais déjà lu « le Turquetto », un livre qui parle d’exil, de persécution mais surtout d’art et plus particulièrement de peinture. C’est ma grande passion donc j’adhère.
Cette fois, l’auteur nous entraine en Russie, en 1937, à la découverte d’un pan méconnu de l’histoire soviétique : l’époque où le régime pille, vend et détruit les trésors de l’Eglise russe. Les monastères sont fermés, les prêtres exécutés. Et dans cette période de terreur, un prêtre à la personnalité complexe, se retrouve, un peu malgré lui, a sauver les pièces laissées par les pilleurs. Plus que l’histoire d’un homme c’est celle de son trésor que l’on suit, jusqu’à sa « découverte » dans les années 2000.
Alors, je l’avoue, l’art sacré, les icones et les encensoirs, ne me séduisent que moyennement, mais comme toujours, Métin Arditi se base sur un fait réel, pour nous raconter une histoire avec son style si particulier, à la fois précis et sans chichis. Droit au but, comme j’aime.
 

mercredi 18 février 2015

1974

1974, c’était il y’a 40 ans. Ouais ! Déjà ! Pfiou… la claque !
1974, en quelques points
Mode :
En 1974, on s’habillait, comme ça :
Et on se déshabillait, comme ça :
Télévision :
On regardait, dans une télé comme ça (sans télécommande !) :
 
Des supers trucs, comme : Chapi-chapo, Happy days, l’homme qui valait 3 milliards, la petite maison dans la prairie et… l’inspecteur Derrick (preuve, s’il en fallait une, qu’il y’avait déjà de la merde avant la téléréalité !).

Et on téléphonait avec ça :
 Ont été créés cette année-là :
- Des entreprises : les hôtels Ibis, les brioches Pasquier, British Airways, Orangina, l’aéroport Charles de Gaulle…
- Et des mythes : la Golf, les œufs Kinder et bien sûr : les Playmobil !
Cette année-là, Ernö Rubik prenait la tête de toute la planète avec son Rubik’s cube.
Ils sont nés, cette année-là : (des bébés qui deviendraient des stars)
Amy Adams, Victoria Beckham, Pénélope Cruz, Sébastien Loeb, Robbie Williams, Léonardo Di Caprio, Kate Moss, Ophélie Winter, Alexandre Astier et… MOI !
Alors, oui, c'est très subjectif comme sélection. C'est vrai qu'on étaient habillés avec des rideaux et qu'on aurait pu se passer de l'inspecteur Derrick mais rien que pour les œufs Kinder et les Playmobil : ça valait la peine de la voir cette année 1974 !
 
Andréa, nouvelle quadra
 

mardi 3 février 2015

La citation du jour

« J’ai enfin compris pourquoi les repas de famille m’ennuyaient tant. Grace à lui (NDLR : Cabu – La France des beaufs), je n’étais plus le seul type au monde à avoir quelques beaux spécimens de gros cons posés sur les branches de mon arbre généalogique. J’étais vengé. »
 
Stéphane Charbonnier, dit « Charb »,
dans les Inrockuptibles.