Ahhhhhh l’adolescence ! Je ne sais pas laquelle de nous
deux prépare sa crise ? Elle, parce qu’elle prend de l’assurance ou moi,
parce que je flippe qu’elle prenne de l’assurance… Toujours est-il que je serre
la vis et veille à chaque mot de travers. J’en deviens stressée et du coup,
comme je pinaille sur tout, je la trouve pénible, arrogante,
qui-ramène-sa-science… ado quoi.
Ce jour-là, c’est la crise entre nous. Elle va à une
« teuf » (un anniversaire, donc). Elle veut se maquiller, reste deux
heures devant la glace… Elle me saoule, je la saoule, on se saoule.
A la fin de la fiesta, je vais la chercher et propose de
ramener le fils d’un ami en même temps.
Je connais le gamin depuis la maternelle, mais il m’accueille
par un « ouais z’y va, c’est bon, je rentre pas tout de suite ! T’as
qu’à me laisser je rentrerais à pieds !» ça commence bien… Une demi-heure
de négociations ça m’a pris pour le faire monter dans la voiture. J’hallucine.
Et tout en conduisant, je pose l’équation dans ma tête :
Energie dépensée en menaces pour me faire obéir + festival de
réflexions à deux balles + boudage dans la voiture (et même pas au revoir à
l’arrivée) = grosse fatigue + grosse envie de lui mettre une tarte + grosse
envie de mettre une tarte à son père.
Une fois le gamin rendu à sa famille (avec soulagement) je
regarde ma fille, toute tranquille, qui bricole dans son coin… et soudain je
réalise : Qu’est-ce qu’elle est bien mon ado !! Sage, gentille,
polie… que je l’aime !
Andréa, soulagée
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